Face aux artistes et aux spectateurs blasés, le sublime n’est plus un ressenti mais une pose : tête tournée vers le ciel, la bouche ouvert suivi d’un Uhhh…
St Sernin et le Cathedral à Albi, j’imagine, ont du vraiment remué les gens, par leur grandeur, couleur et années de mains d’œuvres. C’était avec feu Brigitte Castel que nous avons exploré le Sublime aux Beaux-arts, je l’ai toujours vu comme quelque chose qui demande la silence sans souffle. J’ai toujours imaginé The Physical Impossibility of Death in the Mind of Someone Living (1991), de Damien Hirst comme l’exemple contemporaine de ce sublime. Quand, je l’ai finalement vu, j’étais déçu car pour moi la pièce à du être suspendue au dessus de nous. La déception de mon propre imagination ne m’est jamais vraiment parti. Aujourd’hui, c’est difficile de croire cette imagination mais google nous permets de confirmer la déception.
Je vais me faire une tranche de rillettes.