Well, nous devons prendre un peu de hauteur…
Thomas Bigot à Lieu Commun, Raphaël Bergère et Gonzo à l’Atelier TA et Claire Sauvaget à la Mèche font de suspensions. Ils construisent à partir d’en haut, occupent l’espace. Leurs installations vont attirer nos yeux vers le haut et guider nos pas en fonction de notre hauteur. La Mèche et Lieu Commun auront du son, mais pas de jazz pour leurs expériences immersive, l’installation de Thomas fait son propre son et Claire va collaborer avec Luke Seenay pour faire une pièce pour accompagner sa pièce.
Comme Facebook, les murs sont naze, car tes parents sont dessus. Donc les grafeurs comme les cubes blancs pourront rester dans leurs banlieues de pavillon autour de la piscine avec un cocktail brésilien à la main. Les cubes blancs ne sont plus des lieux neutres et les murs ne sont plus une source de protection ni de stabilité. Les artistes ont intégré des années de lieux hors normes et de précarité et aujourd’hui ils conçoivent l’espace, de l’éphémère, de l’in situ et de l’expérience. À Basel, au Swiss Art Awards les rideaux ont eu leur heure. L’artistes cherchent des nouveaux moyens d’engager avec le public, ils construisent des espaces, des parcours. Le monument comme l’empire est mort, la force et la certitude sont d’un autre époque. L’art d’aujourd’hui est plus comme la visite de Emmanuel Macron hier, un coup de vent.
Il ne faut pas essayer de comprendre le vent mais de l’écouter.